BIO
Photo ci-dessus, autoportrait photographique réalisé en 1986 (j’ai 20 ans), travail scolaire en école de publicité – l’Initiative, Paris 19e.
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J’habite en région parisienne (France)
et voici un aperçu de mon parcours.
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En agence de publicité
J’ai été dans de nombreuses agences. Celle où je suis resté le plus longtemps (17 ans) fut W&CIE (devenue W Conran Design). La plus caricaturale fut C’OK, à Neuilly, en début de carrière, une agence très liée à Publicis. Et celle où je me suis le plus amusé était Draft Worldwide à Boulogne. A chaque pause, toute l’agence se retrouvait à s’affronter sur le jeu vidéo Quake II.
Durant mon parcours j’ai croisé deux stars de la pub : Maurice Lévy, le légendaire PDG de Publicis, au début de ma vie professionnelle (1989), et Jacques Séguéla, plutôt vers la fin (2017).
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Court-métrage et vidéo
J’avais tellement aimé les cours de cinéma lors de mes études d’art graphique, que j’en ai repris après l’école. J’ai eu une période court-métrage et voici le plus abouti, réalisé en 1997. Naturellement avec la venue de YouTube j’ai pu en refaire, avec pour thème le paranormal.
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Les voyages
J’ai eu la chance d’avoir pu visiter quelques pays :
Allemagne 1983 – Italie 1986 – Yougoslavie 1988 – Belgique 1989 – Jordanie 1993 – Turquie et Syrie 1994 – Israël 1996 – Espagne 1999 – Sénégal 2009 – Égypte 2010 – Sinaï 2011 – USA Ouest 2012 – Inde 2013 – Mexique 2015 – Vietnam 2016 – Maroc 2017 – USA Est et Canada 2018.
Vie privée
Je fus élevé dans le septième arrondissement de Paris, et aussi septième d’une fratrie de neuf enfants.
La gloire de la famille fut Benoît Joseph de Tarlé (1735-1797). Il fut intendant du corps expéditionnaire français lors de la guerre d’indépendance des États-Unis. Lire sa page Wikipédia.
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Mon grand-père paternel a survécu miraculeusement à la guerre 14-18, après avoir vu mourir tous ses camarades. Et mon grand-père maternel, plus jeune, était militaire polytechnicien. Il fut officier d’état-major en mai 1940, et durant l’occupation repris en main l’École polytechnique.
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Mon père et ma mère n’étaient pas artistes, mais nous avions une tante éloignée artiste peintre et qui nous donna, à moi et à un de mes frères, des cours de dessin préparatoires. Néanmoins mon père était un grand admirateur de l’illustrateur Pierre Joubert. Un jour il n’emmena voir une de ses rares expositions, en présence de l’artiste.
Je fus marié à une femme journaliste et autrice, et j’ai eu deux enfants également attirés par les métiers artistiques.
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Le sport
Après avoir fait du basket, karaté, descente de rivière (scout et UCPA), judo, tennis, parapente, ski et catacombes, je fais actuellement du tir à l’arc : Voir une courte vidéo.
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Mes autres centres d’intérêts
Je gère un site web de spiritualité chrétienne :
Spiritualité, prophéties et fin des temps
Et sur mes expériences psi et télékinésie.
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Mon compte Instagram pour y voir mes dessins.
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Récits d’Exploration des catacombes de Paris
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Je fais partie d’un atelier de modèle vivant depuis 2022 à Colombes.
– Je suis le personnage du centre –
Dans l’armée de l’air
1987 – Durant mon service militaire comme graphiste dans l’armée de l’air, je trompais l’ennui en faisant toutes sortes de dessins qui amusaient mes supérieurs. J’avais été mis dans l’unité qui regroupait tous les artistes : dessinateur, photographe, comédien et journaliste, à la Base aérienne 128 Metz-Frescaty.
École d’art graphique
Mon bulletin de notes en première année d’école d’art – l’Initiative – en 1984. Plus les couleurs étaient chaudes et mieux c’était. On remarquera la diversité des matières.
Durant la toute première matinée de cette école, les élèves des classes supérieures, déguisés en professeur, nous faisaient croire que nous allions devoir poser nu à tour de rôle, ce qui nous avait glacés de terreur. D’autant plus qu’ils nous avaient raconté toutes sortes de choses aberrantes et avaient des comportements étranges, comme cette pseudo-professeur de français qui se déplaçait en rollers dans la salle de classe. Ils nous racontaient aussi que certains matériels pouvaient être dangereux. On en déduisait qu’on n’était pas sûr de finir nos études vivants… ou entier.
En parallèle à ça, alors que nous écoutions avec effroi ce que nous racontaient ces faux professeurs, que l’on prenait pour des vrais, un faux élève se trouvait parmi nous. Soudainement, l’on vit deux faux voyous entrer dans la classe et se précipiter sur lui avec violence, genre « règlement de comptes ». Ils l’embarquèrent manu militari et on le vit revenir quelques minutes plus tard, le visage en sang, reprendre ses affaires et partir. Nous étions tous terrorisés, se demandant comment nos parents avaient pu nous envoyer dans ce type d’établissement. On avait l’impression d’être dans une zone de non-droit. Une jungle peuplée de gens déséquilibrés.
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Photo prise en fin de 3e année, en 1986, dans la cour de l’école. Je suis debout à gauche. Au fil des années certains nous ont quittés prématurément.
On remarquera deux objets qui ne sont plus d’usage courant : L’aérographe et la pellicule photo.
La fameuse passerelle qui desservait les classes de la section dessin publicitaire. Au rez-de-chaussée se trouvaient les sections céramique et les fleurs artificielles. Sous les toits était le labo photo et une petite salle pour les cours de modèles vivants l’hiver. En face de la passerelle se trouvait une école maternelle.
Un drame a secoué l’école durant ma période (1983-1986). Il y avait un couple de gardien et ils ont perdu leurs enfants, noyés dans la baignoire. Des jumeaux fille et garçon de 3 ans, que l’on croisait souvent dans l’école. Je sortais un soir un peu tard lorsque j’ai vu l’ambulance garée devant l’école.
Mes professeurs à l’Initiative
J’ai eu lors de mes études d’art des professeurs intéressants, en voici quelques-uns.
Nous avions quatre professeurs de dessin.
Pierre Chabin (1932-2023) était celui qui avait la personnalité la plus marquée. Diplômé des beaux-arts de Paris, plusieurs de ses enfants ont fait l’Initiative, pour ensuite faire les Beaux-Arts. J’ai eu dans ma classe une de ses filles : Véronique. Plusieurs années après ce fut son petit frère Romain Chabin, qui fit le même parcourt.
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J’ai croisé aussi dans cette école l’artiste peintre Lionel Tréboit, qui fit également les Beaux-Arts. En vue de la préparation du concours de cette école, il fit devant nous, au fil des jours, une statue sculptée dans un bloc de pierre. C’était sa première statue et elle fut parfaite. Cette performance m’avait tellement impressionnée que durant l’été qui suivit j’avais essayé de faire pareil, mais le résulta, une statue de la Vierge, fut nettement moins bon. Mais néanmoins elle fait la fierté du jardin de mes parents.
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Sophie Leroux (décédée en 1997) qui avait côtoyé Roland Topor aux Beaux-arts.
Madame Guidoni, qui respectait nos styles de dessin, et qui, il me semble, devint directrice de l’école.
Madame Réna, dont le mari avait également enseigné dans l’école. Un jour, faute d’avoir pu trouver un modèle, elle demanda à sa fille de poser.
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Nous avions aussi une professeur de décoration en fauteuil roulant qu’il fallait porter à l’étage. Madame Nassiet, décédée en 1990.
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Comme professeur de dessin de lettre.
Jacques Bracquemond (1930-2006). Formé à l’École Estienne, ainsi qu’aux Beaux-Arts de Paris et aux Arts Appliqués. Il a mené de front une carrière de dessinateur publicitaire, d’artisan artiste graveur et de professeur de dessin de lettres au lycée d’arts graphiques Initiative à Paris. Il était le petit neveu du célèbre graveur et décorateur Félix Bracquemond (1833-1914).
Enfance
C’est la bande dessinée qui me motiva à dessiner très tôt. Plus tard je fus un grand fan du dessinateur Enki Bilal, que je finis par rencontrer en 2024. Mieux vaut tard que jamais. J’ai même eu l’audace de lui présenter un de mes dessins qui imitait son style.
Moi, pas encore venu au monde.